Lettre H
1. « Happy Hours »
Prise rapide d’alcool à bas prix (une bière payée, une donnée) et rapide. Associé au binge drinking, en français comme « biture expresse », « chaos éthylique » ou encore « alcool défonce », souvent associé à des fêtes d'étudiants, regroupements de jeunes avec beuveries sur la voie publique, etc. Au Royaume-Uni et en Irlande, le binge drinking est considéré comme un problème majeur de santé publique. Aux États-Unis 25% des personnes ont déjà pratiqué le binge drinking. En France il est en augmentation rapide chez les adolescents depuis 2003. On parle d’interdire les Happy Hoursen France : ce n’est toujours pas fait.
2. Héros
Terme très dévalué : tout le monde peut être un héros ; il suffit d'aller chercher un chat sur un toit, de sauver un noyé, de s’interposer lorsque quelqu’un tabasse quelqu’un d’autre, de se faire tuer en cours d’une opération militaire.
3. Hétéronormé
« A la base un talent extraordinaire, sur lequel les maisons de disques ont bâti des mythes très étudiés, façonnant ces stars selon des codes d'une féminité hétéronormée. » (Télérama 3619, 22 mai 2019, à propos d'un documentaire sur Whitney Houston, Mariah Carey et Céline Dion). Une norme on sait ce que c'est : c'est un standard, un gabarit, un modèle, un patron, un format, etc. Une norme ne peut être homo- ou hétéro- ou quoi que ce soit d'autre qu'une norme. Il faut comprendre - pardon « décoder » - que cela signifie que ces chanteuses sont décrites comme ayant une orientation hétérosexuelle et que celle-ci est présentée comme « normale ». Encore une formule délirante dans la voie largement ouverte par le « genre ».