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Lettre O

1. Obs (L’)

A la place de l'Observateur, auparavant Le nouvel observateur (1964), et encore avant France Observateur (1954), précédé de L'Observateur politique, économique et littéraire (1950), et de L'Observateur aujourd'hui (1953). Il faut dire que l'Obs compte 50% de pages de réclame, 30% d'autosatisfaction d'intellectuels « organiques », et 20% d'enquêtes au résultat parfois écrit d'avance. Il ne reste rien du France Observateur de Roger Stéphane, Claude Bourdet, Gilles Martinet et Hector de Galard, ou du Nouvel Observateur de Jean Daniel et Gilles Martinet, excepté le spectre de Jean Daniel (mort à 99 ans, le 19 février 2020). L’Obs est plus proche d’obscène que d’observateur. Entre 2014 et 2019, sa diffusion a baissé de moitié : 460 000 à 215 000 exemplaires par semaine. Et continue à baisser : 201 000 en 2021.


2. « Opérateur de régulation ». C’est un « nouveau » métier, qui consiste à tuer les animaux non-domestiques, dès qu’on juge qu’ils prolifèrent trop. Il faut croire que les auteurs, australiens, de cette appellation baroque ne sont pas très sûr d’eux, sinon ils parleraient de » chasseurs d’espèces nuisibles ». En France ça fait longtemps que la « régulation » a été euphémisée : on ne parle pas de tuer des animaux indésirables, mais de les « prélever ».

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